C’est avec grande passion que j’ai exercé pendant 20 ans le métier d’assistante sociale. J’ai travaillé dans la protection de l’enfance durant 5 ans et, ensuite, je me suis dirigée vers l’entreprise.
Après cette longue expérience dans le social, j’ai décidé de changer d’orientation professionnelle. Toutefois, je désirais rester dans l’accompagnement de la personne, mais différemment. J’ai donc choisi la sophrologie, car cette approche est simple et accessible à tous et j’allais pouvoir la pratiquer partout.
Motivée par mon envie et rassurée par les retours positifs de connaissances pratiquant la sophrologie, j’ai repris le chemin des études : 2 ans au sein de l’ISRA (Institut de Sophrologie Rhône-Alpes) dépendant de la FEPS (Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie), obtention du diplôme en 2016, puis DU en Soins Palliatifs à la Faculté de Toulon. En effet, dès ma décision de changer de métier, j’ai eu pour objectif d’exercer dans ce secteur d’activité qui me tient à cœur.
C’est au cours de cette année universitaire que j’ai appris que j’avais un cancer. Pour autant, il était hors de question de stopper ma formation. Au contraire, la réalité à laquelle j’étais confrontée n’a fait que renforcer mon envie de travailler en soins palliatifs. J’ai pu constater par moi-même l’importance et les bienfaits de la sophrologie au cours de ce long parcours difficile. Annonce de la maladie, opérations, chimiothérapie, rayons… La sophrologie m’a apporté un réel soutien que je souhaite aujourd’hui transmettre à d’autres malades.
Ayant fait l’expérience des bienfaits de la sophrologie en tant que malade, je suis convaincue de son efficacité, de l’annonce du diagnostic à la rémission, voire à la guérison. C’est pourquoi je désire partager cette approche avec toutes les personnes en souffrance. Et c’est pourquoi aussi j’exerce en oncologie et en soins palliatifs. Parce que mon expérience peut faire la différence auprès des malades.