Sophrologie

La sophrologie, l’étude de la conscience en harmonie

Ne prenez pas peur, cela signifie tout simplement que la sophrologie considère l’être humain dans sa globalité, quel qu’il soit et quelle que soit sa problématique.

Qu’est-ce que la sophrologie ?

La sophrologie a pour fondement que toute action positive sur le corps ou le mental induit des répercussions sur les plans physiologiques et psychiques de la personne.

 

Ses 3 principes fondamentaux :

  • Faire du schéma corporel une réalité vivante : il s’agit de sentir les données tactiles, sensorielles et motrices en fonction de la perception que vous avez de votre corps.
  • Respecter le principe d’action positive : la sophrologie ne s’intéresse pas au négatif, elle renforce ce qui va bien chez vous.
  • Respecter le principe de réalité objective : la sophrologie tient compte de la réalité objective de la personne et de son environnement.

Tout cela vous semble complexe à comprendre ? Rassurez-vous, la pratique de la sophrologie est très simple !

Comment se déroule une séance de sophrologie ?

Elle se déroule toujours de la même façon :

  • Elle dure entre 50 mn et 1h.
  • Elle se pratique debout ou assis.
  • Elle peut se pratiquer couché si la personne est alitée.
  • Le sophrologue n’exerce aucun contact physique sur la personne.
  • Le sophrologue guide et accompagne la personne uniquement par la voix.

 

Les différentes étapes de la séance 

  • Début de la séance : échange entre le sophrologue et la personne pour présenter la séance et les objectifs du jour.
  • Cœur de la séance :
    • Exercices de relaxation dynamique (stimulations corporelles associées à la respiration) et/où exercices de visualisation
    • Possibilité d’enregistrer la séance avec pour objectif de permettre à la personne de s’entraîner entre deux rendez-vous.
  • Fin de la séance : feed-back sur le ressenti lors de la séance.

 

À qui s’adresse la sophrologie ?

Parce qu’elle est simple et accessible, la sophrologie s’adresse à tout le monde : enfants, adolescents, adultes, groupes.

À quelles problématiques répond la sophrologie ?

De par son approche, la sophrologie aide dans de nombreux domaines les personnes en difficulté ou en souffrance :

  • Gestion du stress
  • Addictions (tabac, alcool, drogues…)
  • Préparation mentale des sportifs
  • Préparation aux concours et examens…
Quels sont les champs d’application de la sophrologie ?

La sophrologie s’est développée au départ dans le milieu médical, puis paramédical en tant que technique complémentaire. Petit à petit, elle s’est ouverte aux domaines de la pédagogie, de l’enseignement, du sport et du mieux-être.

 

Approche complémentaire dans le domaine de la santé 

  • Médecine générale
  • Chirurgie
  • Soins palliatifs
  • Cancérologie
  • Gériatrie
  • Obstétrique et accouchements
  • Nutrition…

 

Autres domaines

  • Enseignement (écoles, collèges, lycées, grandes écoles)
  • Sport…

 

Essentiel à savoir !

La sophrologie ne se substitue en aucun cas à un traitement médical. Elle intervient toujours en complément de ce traitement.

Quel est le prix d’une séance de sophrologie ?

Les coûts sont définis en fonction de certains critères, mais vous en êtes averti dès le 1er rendez-vous, ainsi que du nombre de séances à prévoir.

 

Séance individuelle :
de 40 à 50 € en fonction des situations
Groupe :
de 10 à 15 € en fonction du nombre de participants

 

De plus en plus de mutuelle rembourse les consultations. Renseignez-vous auprès de votre organisme.

C’est en 1960 que le médecin neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo crée la sophrologie. Pour cela, il s’est intéressé aux états et niveaux de conscience, comme la veille, la vigilance, la concentration ou encore le coma.

 

De l’hypnose à la sophrologie

Alfonso Caycedo commence par étudier l’hypnose médicale, puis la phénoménologie. Cette philosophie pose comme précepte le fait d’aborder tout phénomène comme si on le vivait pour la première fois : sans a priori, sans jugement, sans analyse, sans interprétation, sans rien en attendre. Il s’agit juste d’être à l’écoute de ses sensations. Sur le conseil du psychiatre suisse Binswanger, spécialiste de cette discipline, Alfonso Caycedo part en Inde pour apprendre le yoga dynamique. Au Nord de l’Inde, il découvre le bouddhisme et, au Japon, il s’initie à l’enseignement Zen. À son retour, il élabore les relaxations dynamiques du 1er, 2e et 3e degrés, inspirée chacune de l’un des trois grands courants orientaux.

 

Du médical au social

Au début, la profession de sophrologue était réservée aux personnes de formation médicale et paramédicale. En 1977, Alfonso Caycedo ouvre la profession à toutes personnes souhaitant se former. Ce sont les premiers pas de la sophrologie sociale, telle que nous la connaissons aujourd’hui.

SOPHROLOGIE & HYPNOSE

Une association efficace

La sophrologie et l’hypnose s’emploient seules ou ensemble. Associées, elles permettent de répondre à certaines situations avec plus d’efficacité :

  • Gestion de la douleur, préparation physique et psychique aux interventions chirurgicales
  • Modification de schéma corporel en cas de cancer du sein avec mastectomie, tumorectomie…
  • Accompagnement de la personne dès l’annonce de sa maladie
  • Gestion du stress, préparation aux examens…
  • Prise en charge des addictions (alcool, tabac…) en complément des traitements conventionnels
  • Gestion de la vie professionnelle : amélioration de la performance, communication, gestion du stress…

Définition de la sophrologie par le Dr Miguel Guirao

“En sophrologie, on porte une attention toute spéciale à la respiration. Elle est à ce point importante dans les exercices corporels qu’avant même de s’y adonner, il faut apprendre à respirer. La respiration et le mouvement sont deux phénomènes indissociables (c’est la clé du succès en athlétisme). L’exercice sophrologique n’est pas un exercice musculaire à proprement dit, mais plutôt un exercice corporel qui tente d’étendre la conscience jusqu’à nos mécanismes les plus intimes. Il s’agit de sentir que nous respirons avec notre corps, que notre corps respire, qu’il y a quelque chose en nous qui respire. C’est pour cela que l’exercice respiratoire doit toujours être synchrone avec le mouvement.”

Extrait de “La Neuropsychologie de la Sophrologie”